Introduction

L'article d’aujourd’hui est un résumé du travail remarquable de Maëva Roulin, Sébastien Henrard et leurs collaborateurs.

Cet article scientifique sorti cet été, intitulé “Les interventions psychologiques dans la prise en charge du TDAH chez l’adulte”.

Quand on a un TDAH adulte, il existe différentes solutions pour gérer ses difficultés.

Les médicaments stimulants sont souvent la solution proposée en première intention. Et malgré leur efficacité sur de nombreux aspects du trouble, ils ne suffisent pas pour gérer d’autres difficultés.

Cet article passe en revue 3 types de thérapies efficaces :

• les TCC (thérapies cognitivo-comportementales)
• la MBCT (thérapie cognitive basée sur la pleine conscience)
• la psychoéducation (formation sur la compréhension du trouble et ses mécanismes)

Je vous partage ici les points clé de l’article, puis j’ouvrirai sur deux pistes complémentaires qui me semblent particulièrement bienvenues dans la gestion des difficultés liées au TDAH.

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1) La nécessité d’une approche personnalisée

Si les symptômes du TDAH sont globalement établis, la manière dont ils se manifestent et posent des difficultés varie considérablement.

Le TDAH se manifeste chez un individu qui a une histoire, une expérience, une personnalité, un environnement, des aspirations et des compétences qui lui sont propres.

Personne ne peut être réduit à un trouble, d’où la difficulté de proposer une prise en charge unique et standardisée pour tous.

Les professionnels de santé et de l’accompagnement doivent donc être vigilants face aux besoins de leurs patients et clients : ce qui fonctionne chez l’un peut ne pas marcher chez l’autre, et vice-versa.

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2) L’efficacité de la psychoéducation

La psychoéducation permet d’améliorer la compréhension et la conscience de son trouble, pour retrouver un certain “pouvoir d’agir” dessus.

C’est typiquement la vocation qu’ont mes contenus, que ce soit sur Linkedin, dans cette newsletter ou dans mon podcast, où je documente mes apprentissages sur le sujet du TDAH, en mêlant données de la science et expérience vécue.

Plus les gens seront sensibilisés au sujet, plus ils pourront envisager leurs difficultés sous un nouveau jour, et partir à le recherche de nouvelles solutions.

La psychoéducation a fait ses preuves : dans toutes les études qu’ont analysé les auteurs de cet article, les résultats sont positifs sur la gestion de symptômes du TDAH.

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3) Développer des approches holistiques

Le TDAH est un trouble de l’attention, mais certains auteurs comme le Dr. Russell Barkley le définissent aussi comme un trouble de l’auto-régulation, lié à un dysfonctionnement du système exécutif.

Résultat : on observe très souvent des problématiques de régulation émotionnelle, ou “d’hypersensibilité” (bien que le terme n’ait pas de réel fondement scientifique et psychopathologique).

Les approches holistiques de gestion du TDAH doivent placer la régulation émotionnelle comme un enjeu central.

La prise en compte des comorbidités, comme la dépression ou l’anxiété, est également cruciale.

Prendre le problème à la source permet de mettre en place des solutions adaptées et efficaces qui permettent d’avancer, de regagner en confiance en soi et en optimisme quant au futur.

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4) Mes ouvertures sur le sujet

En parallèle du traitement médicamenteux, de la TCC, de la pleine conscience et de la médiation, j’ai pu observer, expérimenter et recommander deux autres approches extrêmement prometteuses, mais sur lesquelles encore trop peu d’études se sont penchées.

D’abord, l’hypnothérapie offre un potentiel assez remarquable dans la gestion des symptômes du TDAH. J’en ai parlé en détail dans l’édition précédente accessible juste ici.

Ensuite, des approches mêlant coaching, mentorat et pair-aidance se révèlent particulièrement efficaces, dans le cadre de mes propres accompagnements à destination des entrepreneurs, thérapeutes et freelances TDAH.

En étant moi-même concerné par le trouble, et ayant essayé beaucoup de techniques différentes de productivité, d’organisation, d’entrepreneuriat, de gestion de projet et de création de contenu, je suis en mesure d’accompagner d’autres TDAH sur cdes objectifs très concrets.

En proposant une méthode, un cadre, un entourage de pairs et du soutien individuel, un véritable écosystème se crée avec des TDAH qui se tirent vers le haut et se déculpabilisent de leurs travers, pour progresser ensemble, à leur rythme.

Le soutien individuel est à mon sens la clé : bien souvent, le problème du TDAH n’est pas la connaissance, mais le passage à l’action.

Le simple fait d’avoir quelqu’un à ses côtés, pendant une heure, pour s’attaquer aux sujets de fond, changer profondément la donne et permet des progrès assez exceptionnels, en complément des approches traditionnelles listées plus haut.

(Si vous êtes diagnostiqué TDAH et êtes intéressé pour essayer cette approche, vous pouvez jeter un oeil à l'accompagnement Hyperfocus).

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Conclusion

Le TDAH chez l’adulte fait l’objet d’une reconnaissance accrue, et de plus en plus de professionnels de santé sont à jour des dernières données scientifiques sur le sujet.

Depuis septembre 2021, la prescription de méthylphénidate est accessible pour les adultes sans passer par un hôpital, mais pas un psychiatre ou neurologue de ville.

Tout ceci est une bonne nouvelle pour les personnes qui souffrent de ces troubles.

Maintenant, l’enjeu est de mettre en place des stratégies de prise en charge et de favoriser l’accès à des professionnels de santé et des accompagnements de haute qualité pour permettre à chacun d’entre nous de réaliser nos aspirations et de vivre une vie épanouie en dépit du trouble.

C’est cette vision que j’essaie d’incarner chaque jour avec vous.

Merci d’en faire partie ❤️

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